• Grand Inga

  • À propos d'ADPI-RDC

    Dans le souci d’affirmer le leadership de la plus haute autorité de l’Etat sur ce grand projet stratégique, le Président de la République a signé, le 13 octobre 2015, l’ordonnance présidentielle n° 15/079 instituant l’Agence pour le Développement et la Promotion du Projet Grand Inga, en sigle « ADPI-RDC », comme une agence spécialisée rattachée à la Présidence de la République. L’ordonnance susmentionnée a été complétée par une autre portant n° 18/004, du 09 janvier 2018 relative au statut, à l’organisation et au fonctionnement de l’ADPI-RDC.

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    1. Localisation et Contexte historique

    Le projet du barrage d'Inga a ses racines dans les années 1950-1960, une période où de nombreux pays africains nouvellement indépendants cherchaient à moderniser leurs infrastructures et à exploiter leurs ressources naturelles pour stimuler le développement économique. La République Démocratique du Congo (RDC), alors appelée Congo belge, avait une vaste réserve de ressources naturelles, dont le fleuve Congo, l’un des plus grands fleuves du monde par son débit.

    La première idée d’exploiter les chutes d’Inga pour produire de l’énergie est apparue pendant la période coloniale. Après l'indépendance de la RDC en 1960, le gouvernement congolais a poursuivi cette vision dans le cadre de ses efforts de développement industriel. L’objectif initial était de soutenir les industries locales, notamment l'exploitation minière dans le Katanga, un secteur crucial pour l’économie du pays.

    Les barrages Inga 1 et Inga 2 ont été construits respectivement en 1972 et 1982, mais ont rapidement rencontré des problèmes de maintenance et de gestion, exacerbés par l’instabilité politique et économique qui a marqué la RDC à partir des années 1990. Le projet Grand Inga, lancé ensuite, visait à étendre cette capacité pour répondre non seulement aux besoins de la RDC mais aussi à ceux du continent africain.

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    2. Taille du projet

    Le projet Grand Inga est colossal. S'il est entièrement réalisé, il deviendra le plus grand complexe hydroélectrique au monde avec une capacité potentielle de plus de 40 000 mégawatts (MW). À titre de comparaison, cette capacité est environ deux fois celle du barrage des Trois Gorges en Chine, qui est actuellement la plus grande centrale hydroélectrique opérationnelle dans le monde (22 500 MW).

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    3. Phases du projet

    Le projet est divisé en plusieurs phases, chacune représentant la construction d'un ensemble de barrages et d'installations :

    a) Inga 1 (1972)

    La première phase, Inga 1, a été achevée en 1972 avec une capacité installée de 351 MW.

    b) Inga 2 (1982)

    La deuxième phase, Inga 2, a été achevée en 1982 avec une capacité installée supplémentaire de 1 424 MW. Ces deux premières étapes étaient des projets de taille relativement modeste par rapport à l'ambition de Grand Inga.

    c) Inga 3 (phase actuelle)

    Inga 3, la première phase du projet Grand Inga, vise à produire environ 4 800 MW. Cette phase est prévue en deux variantes :

    • Inga 3 "Basse Chute", avec environ 4 800 MW.
    • Inga 3 "Haute Chute", une version plus ambitieuse, qui pourrait monter jusqu'à 7 200 MW.

    Le coût estimé de cette phase se situe entre 12 et 14 milliards de dollars US. Cependant, le projet fait face à des retards considérables et des défis de financement et de gouvernance.

    d) Grand Inga (phases futures)

    Une fois les phases d'Inga 3 achevées, il est prévu de développer d'autres phases de construction, qui pourraient aboutir à une capacité installée totale de 40 000 MW. Cela nécessiterait la construction de plusieurs autres barrages et infrastructures électriques, et serait réalisé sur plusieurs décennies.

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    4. Potentiel du projet

    Le potentiel énergétique du Grand Inga est immense, tant pour la RDC que pour le continent africain :

    • Capacité de production d’électricité : Avec une capacité totale prévue de 40 000 MW, le projet pourrait produire suffisamment d'électricité pour alimenter non seulement la RDC, mais également une grande partie de l'Afrique subsaharienne.
    • Exportation d’électricité : Il est envisagé que l'électricité produite pourrait être exportée vers plusieurs pays africains, notamment l'Afrique du Sud, la Zambie, le Nigéria et même des pays d'Afrique du Nord comme l'Égypte, grâce à la construction de lignes à haute tension. Un accord est déjà en place avec l'Afrique du Sud pour acheter une partie de l'électricité produite.
    • Réduction de la dépendance aux énergies fossiles : En produisant une grande quantité d'électricité propre et renouvelable, le Grand Inga pourrait aider l'Afrique à réduire sa dépendance aux énergies fossiles, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique.
    • Électrification de l'Afrique : Le projet pourrait aussi contribuer à l'électrification de vastes régions rurales en Afrique, où l'accès à l'électricité reste limité.
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    5. Défis et controverses

    Le projet Grand Inga n’est pas sans défis majeurs :

    • Financement : Le coût total estimé du projet (toutes phases confondues) pourrait dépasser les 120 milliards de dollars US, nécessitant des investissements massifs de la part de gouvernements, d'institutions internationales et de partenaires privés.
    • Déplacement de populations : Comme pour d'autres projets de cette envergure, des milliers de personnes vivant près du site pourraient être déplacées, créant des tensions sociales et environnementales.
    • Impact environnemental : Le projet pourrait avoir des impacts significatifs sur l'écosystème local, notamment sur la faune, la flore et les cycles de l’eau.
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    6. Conclusion

    Le projet Grand Inga représente l’un des projets d’infrastructures les plus ambitieux du monde. S'il se concrétise pleinement, il pourrait transformer le paysage énergétique de l’Afrique et permettre une électrification massive à l’échelle continentale. Toutefois, la réalisation de ce projet dépendra de la capacité à surmonter des défis financiers, politiques, sociaux et environnementaux majeurs.

  • Nos réalisations passées

    Contributions antérieures au développement hydroélectrique en RDC

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    Inga 1 (1972)

    Le projet hydroélectrique Inga 1 a produit 351 MW d'électricité, marquant le début de l'exploitation du potentiel du fleuve Congo.

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    Inga 2 (1982)

    Inga 2 a augmenté la capacité de production d'électricité à 1 424 MW, renforçant l'impact du projet hydroélectrique sur la région.
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    Inga 3 (en cours)

    Le projet Inga 3, actuellement en cours, vise à produire entre 4 800 et 7 200 MW d'électricité, contribuant à l'expansion du potentiel hydroélectrique du fleuve Congo.
  • Témoignages de nos partenaires

    Découvrez ce que nos partenaires disent de notre travail

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    Implication communautaire

    ADPI-RDC a été un partenaire essentiel dans les initiatives d'implication communautaire liées au projet Grand Inga, créant un impact positif dans la région.
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    Fiabilité et qualité

    Nous avons une longue histoire de fiabilité et de qualité dans la mise en œuvre de projets hydroélectriques, ce qui se reflète dans les commentaires de nos partenaires.
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    Vision et innovation

    Notre vision et notre engagement envers l'innovation ont été reconnus par nos partenaires, renforçant notre position en tant que leader dans le secteur hydroélectrique.
  • Contactez-nous

    Nous sommes là pour répondre à vos questions et discuter de vos besoins en matière d'énergie hydroélectrique.

    Immeuble des ITPR, 1er étage, Boulevard Colonel Tshatshi n°26,   Commune de la Gombe - KINSHASA